15/12/2024 – Karine Tropini a courageusement ouvert le conseil sur deux points importants et bien distincts de l’affaire du centre commercial du nautisme (CCN).

Tout d’abord, elle est a abordé la plainte concernant le dossier du CCN dont HTN souhaitait avoir copie. Formulée le 18 novembre dernier, le maire a finalement répondu le 3 décembre c’est à dire le jour même où est parue notre relance dans le journal local. Sa réponse a pris la forme d’un simple récépissé sans la copie intégrale de la plainte, le maire invoquant le secret de l’instruction.
Il apparaît particulièrement curieux d’opposer le secret de l’instruction d’une plainte avec constitution de partie civile défendant les intérêts de la commune aux élus eux mêmes membres du conseil municipal qui est l’organe délibérant des mêmes intérêts municipaux. Sur cette affaire, il est tout de même étonnant de se heurter à chaque épisode à une forme d’opacité. Il nous semble toutefois important de rappeler qu’il s’agit de deniers publics et que l’opposition s’était proposée de se joindre à vous dans cette démarche dans le respect exclusif de l’intérêt des Hyérois. Finalement, le maire autorise notre groupe à venir consulter le document en mairie.

Ensuite, Karine Tropini a évoqué un article du journal Var Matin, signé par Michaël Zoltobroda, qui révèle l’ouverture d’une enquête judiciaire relative à l’affaire du centre commercial du nautisme. Elle a demandé au maire des précisions pour que l’ensemble des élus du conseil municipal soit parfaitement informé de la situation . Le maire a dit n’avoir aucune information à ce sujet.

26/11/2024 – Lors du conseil municipal du 11 octobre 2024 , Karine Tropini est revenue sur le fiasco des travaux du Centre Commercial du Nautisme lors de la délibération 42.

Elle a rappelé le montant du préjudice pour la ville qui s’élève à 1.352.000€, elle a demandé des éclaircissements sur la plainte qui devrait être déposée par le Maire au vu de ce préjudice et de la demande unanime de toute l’opposition municipale. Mais M. Giran s’est énervé en portant gravement atteinte au respect des règles élémentaires de toute démocratie c’est à dire, en lui coupant brutalement le micro, et en lui interdisant de s’exprimer alors que la liberté d’expression sur des délibérations municipales soumises à vote est un droit inhérent à sa fonction de Conseillère municipale d’opposition. Il a ainsi démontré une fois de plus son refus absolu de tout dialogue même pour répondre aux questions essentielles mises en exergue par la chambre régionale des comptes elle même sur l’épineux dossier du CCN.

Le compte-rendu complet du conseil du 11/10/2024